Les compétences relationnelles, clé du succès professionnel
- sabineetchris
- 22 oct.
- 2 min de lecture
En 1918 déjà, la Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching publiait une étude devenue célèbre : 85 % du succès professionnel dépendraient des compétences humaines : communication, intelligence émotionnelle, capacité à collaborer. Contre seulement 15 % pour les compétences techniques.
Un siècle plus tard, ce constat est aussi actuel.
Les entreprises, les managers et les recruteurs le confirment : les soft skills, et plus particulièrement les compétences relationnelles, sont aujourd’hui le premier facteur de réussite et d’employabilité. Dans un monde professionnel en transformation constante, où les outils et les métiers évoluent sans cesse, ce qui fait la différence, c’est la qualité des relations.
La compétence la plus recherchée : savoir communiquer
Savoir communiquer ne se limite pas à bien s’exprimer. C’est aussi savoir écouter, comprendre, adapter son langage, clarifier ses messages et susciter l’adhésion. C’est également la capacité à inspirer confiance, à gérer les désaccords sans rompre le lien, et à faire circuler l’énergie plutôt que la tension au sein d’une équipe.
Les études récentes menées par LinkedIn et le World Economic Forum placent d’ailleurs la communication claire et empathique en tête des compétences les plus attendues par les entreprises, bien avant les savoir-faire techniques.
Pourquoi ? Parce que la performance est relationnelle. Les organisations ne fonctionnent pas en silos : elles reposent sur la coopération, l’intelligence collective et la capacité à créer des connexions de qualité. Un collaborateur compétent mais incapable de dialoguer ou d’écouter son environnement finit souvent par freiner la dynamique collective. À l’inverse, une personne qui sait instaurer un climat de confiance et mobiliser les autres autour d’un projet devient un acteur clé du succès collectif.
Comme le résume Daniel Goleman, pionnier de l’intelligence émotionnelle :
« Les compétences techniques sont importantes. Mais sans intelligence émotionnelle, elles ne suffisent pas à faire un leader. »
Renforcer ses compétences relationnelles, c’est donc renforcer son impact. Et apprendre à mieux se connaître, affiner son expression, comprendre ses interlocuteurs, cela nécessite une démarche mais au pouvoir profondément transformateur. C’est aussi un facteur de sérénité au quotidien, car une communication claire et respectueuse réduit les tensions, fluidifie les échanges et nourrit la confiance pour tous.
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